18ème siècle

On retrouve trace du Moulin Douzil à l'occasion de l'étymologie du nom Caraudière, nom de personne d’origine gallo-romaine :  sur un acte Tousche-Vallières du 10 novembre 1727, il est fait mention du Moulin Douzil  : « Cne de Sonzay. Une chambre à cheminée située au lieu appelé la Caraudière, susd. paroisse de Sonzay, joignant au chemin, fief de la Chapelle du Moulin Douzil ».

 

Le 17 mai 1763, il est fait un procès à propos d’un cheval chargé de sel et gabelle, qui fût volé aux sieurs Joacchim Benoit et Nicolas Lonray, alors meuniers au Moulin Douzil.

 

En 1764 est passé un accord entre Jean Boudère (curé de Serrain) et Louis de  Rieux, chanoine en l’église de Tours, titulaire du prieuré de la Madeleine » du Moulin Douzil (écrit d’Ouzi) et seigneur de ce fief qui avaient, faute de devoir être payés par la fabrique, saisi un près indivis avec le dit curé.

 

Le 14 juillet 1762, il est fait un bail à terme du Moulin Douzil à Pierre Métayer par Nicolas Chevalier

Le 10 juillet 1770, Nicolas Chevalier donne ce bail à Louis Cellier. Selon l’acte notarié (étude Jousset délépine), le Moulin Douzil comprend : « une maison manable, grange, étable, cour, jardin, halle du moulin avec les tournants virants, terres labourables, près, vignes, taillis et pâtures, plus deux maisons qui ne sont point comprises dans le bail. »

 

La cloche de la chapelle fut brisée par les sans culottes par ordre du district de Tours (elle n’était déjà plus à la Chapelle et avait été mise en réserve à Bel Air).

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